La rénovation extérieure des bâtiments et les aides financières

Vous êtes membre du syndic d’un immeuble, copropriétaire ou locataire et vous souhaitez améliorer l’économie énergétique de votre immeuble ? Vous envisagez des travaux de rénovation thermique ? Vous souhaitez rénover l’extérieur de l’immeuble, mais le budget de la copropriété ne le permet pas ? Pas de panique nous vous proposons des solutions de financements.

Par la rédaction

Rénover pour pérenniser le logement et faire des économies d’énergie


Le ravalement des façades peut ne pas se cantonner aux seuls enduits. Dans un contexte volontariste fort des pouvoirs publics pour mettre en œuvre des économies d’énergie dans l’habitat, les propriétaires et les locataires ont tout intérêt à songer à améliorer l’isolation thermique des murs extérieurs et éventuellement celle des toitures et des parois vitrées.

Entreprise de ravalement ou de maçonnerie générale, le choix au final pour faire effectuer les travaux doit porter avant tout sur des sociétés certifiées Qualibat et Qualibat RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). En effet, pour cette dernière mention, les entreprises certifiées sont compétentes sur le secteur de l’amélioration énergétique, et doivent se soumettre à des vérifications sur chantier effectuées par un auditeur extérieur indépendant. Les sociétés qualifiées sont en outre obligatoirement en règle (assurance responsabilité travaux et responsabilité civile, comptabilité déposée et situation sociale claire) et justifient de formations aux économies d’énergie. Cette démarche qualité se prolonge dans les recommandations données aux clients avant les travaux, la garantie de la pertinence des matériaux utilisés et de la conformité finale des travaux.

Les aides financières pour les travaux de rénovation énergétique

Pour bénéficier des subventions publiques, il est impératif de faire appel à des entreprises RGE. Ravalement d’immeubles en copropriété ou de maisons individuelles, il existe des solutions de financement pour les propriétaires occupants ou les locataires. Les trois principaux dispositifs, éventuellement cumulables, sont le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), l’écoprêt à taux zéro et le programme Habiter Mieux.

Le CITE permet aux locataires et aux propriétaires occupants de soustraire 30 % des frais pour la plupart des travaux de rénovation énergétique sur leurs impôts. Ces aides prennent fin au 31 décembre 2018. Il faut que l’habitation, à titre principal, soit achevée depuis plus de 2 ans. Il concerne le calorifugeage des canalisations, l’isolation thermique des parois opaques (toitures, plafonds, planchers et murs), ainsi que celle des parois vitrées et des portes d’entrée (mais pour ces deux derniers points sous réserve de devis accepté avant 2018 et d’acompte déjà versé avant le 1er janvier 2018).

L’écoprêt à taux zéro (éco-PTZ) est le second dispositif permettant aux propriétaires bailleurs ou occupants d’un logement ancien de financer des travaux de rénovation. Il a la particularité de pouvoir être contracté également par un syndicat de copropriétaires. Comme pour le CITE, cette facilité prend fin au 31 décembre 2018, mais elle sera certainement reconduite. Les travaux concernés sont globalement les mêmes que celui du CITE. L’éco-PTZ est donc tout indiqué pour une rénovation des murs et toitures.

Enfin, le programme Habiter Mieux est spécifiquement destiné aux propriétaires occupants qui disposent de revenus modestes. L’aide financière peut atteindre 10 000 euros. Celle-ci peut être bonifiée si 25 % au moins du montant des travaux concernent les économies d’énergie. Ainsi un ravalement de façade pourra être conjugué avec une bonne isolation par l’extérieur afin d’en bénéficier.